Les panoramas

Pourquoi randonner ?

Tous les étés, je pars à la montagne. Je choisis les Alpes pour m'épargner de longs trajets, mais aussi car je suis sûre d'y trouver des paysages variés, des espaces naturels encore vierges, de l'air pur et frais, des produits régionaux de qualité ! C'est le moment idéal pour décompresser.

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Dès notre arrivée, je ressens les bénéfices de la montagne, la vue des sommets, des neiges encore visibles, le cri des marmottes aux alentours, tout me transporte dans un état de bien-être... Même en arrivant sous la pluie, une sorte d'euphorie s'empare de moi, je m'émerveille d'un rien, je souligne chaque nouvelle étape franchie qui nous rapproche de la station. Une hâte fébrile me submerge à l'idée de garer la voiture et de prendre possession de notre appartement. Si les premiers instants sont plutôt pénibles, décharger la voiture et faire 15 aller-retours ne m'emballent pas trop, faire les lits n'en parlons pas (surtout le lit superposé de mon fils là-haut... oui je sais, je devrais le laisser se débrouiller... mais je suis comme ça), l'agitation laisse rapidement place à la joie !

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Un petit tour dans la station nous permet de retrouver nos marques, à l'office je récupère le programme des randos, quelle est la météo pour les jours à venir ? Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Un détour chez Spar... Et cette journée bien remplie se termine autour d'une partie de rami ou de yams 🎲 !

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Après une bonne nuit d'un vrai sommeil réparateur, après avoir observé la météo par la fenêtre, étudié la carte et trouvé une petite rando sympa, je motive notre petite troupe pour aller nous dégourdir les jambes.
On commence toujours en douceur, les muscles se chauffent jour après jour, les courbatures sont légères et ne nous empêchent pas d'allonger progressivement nos efforts. Car c'est sûr, pour randonner il faut fournir quelques efforts... physiques déjà : la montée est lente et laborieuse, la descente semble facile, et pourtant c'est là qu'on se ruine les articulations, et les muscles travaillent fort à freiner notre élan ! Des efforts mentaux enfin, la fatigue physique, la douleur musculaire pourraient facilement nous faire renoncer si nous n'avions pas cette petite voix intérieure qui nous dit : "je peux y arriver", "atteindre mon objectif est une telle satisfaction", "comme je serai fière d'être allée au bout","cette vue est magnifique, heureusement que j'ai tenu bon".

Reprendre le rythme, respirer régulièrement, trouver la bonne cadence, retrouver la joie de la contemplation des paysages qui nous entourent, être à l'affût de l'apparition des marmottes, s’émerveiller à la vision d'une fleur comme si c'était la première fois (ça c'est moi, je peux reprendre en photo la même variété de fleur chaque année, car j'espère toujours obtenir un meilleur cliché). S'évader au plus profond de soi, tenter de ne penser à rien qu'au ressenti, l'air frais qui me parcourt le visage et les jambes, mon cœur qui bat la mesure au rythme de mes mouvements, la chaleur qui se dégage de mon activité, et apprécier l'instant présent. Se taire tout simplement. Être à l'écoute de ce qui nous entoure.

Nous alternons journées rando et journées plus tranquilles réservées aux activités en station, tennis de table essentiellement, où "je prends ma pâtée", mais aussi lecture, jeux de société, marché artisanal, visite chez "Pépé Nicolas", lèche-vitrine dans les boutiques de souvenirs, et devoirs de vacances 😒 pour la joie de mon fils !

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Après quelques jours de remise en route, je commence à imaginer des randos sérieuses : gros sac à dos, blousons, bonnets, gants... au cas où. Le plus dur est de motiver mon grand qui se contenterait bien de petites balades "pépère". Si les objectifs sont plus ambitieux, les récompenses sont souvent à la hauteur : satisfaction personnelle, fierté, vue panoramique sur les sommets, découverte d'un lac magnifique, rencontres surprenantes et inhabituelles...

(à suivre...)